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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 14:10

 


hebreu
L'intérêt de la langue hébraïque dépasse de loin le cadre purement linguistique. Langue de la Bible, l'hébreu fut longtemps considéré comme " la mère de toutes langues ". Après des siècles de somnolence pendant lesquels l'hébreu ne fut qu'une langue liturgique et une langue écrite, il connaît depuis près de cent ans une véritable résurrection sur la terre qui l'a vu naître. Apprendre l'hébreu permet aux élèves l'accès à un monde nouveau, en ce qui concerne l'aspect linguistique et culturel.

 

On sait que l'hébreu a cessé d'être utilisé comme langue orale vers l'an 200 de notre ère. Tombé en désuétude comme langue parlée, il a néanmoins continué d'être employé comme langue écrite par certains juifs instruits jusqu'au XIIe siècle, époque où il a connu une certaine renaissance littéraire. En réalité, si l'hébreu parlé était une langue morte, il n'en était pas ainsi pour la langue écrite. C'est ce qui fait dire au linguiste Claude Hagège: ´L'hébreu n'était plus vivant, mais il n'était pas mort.' Depuis le début du Moyen âge jusqu'au XXe siècle, l'hébreu a continué à servir de langue véhiculaire écrite non seulement entre les rabbins, mais aussi entre les marchands parce qu'il était couramment utilisé pour la comptabilité. Or, durant plusieurs siècles, les usagers de l'hébreu écrit ont continué à créer de nouveaux mots afin de satisfaire les besoins de la communication.

À la fin du XVIIIe siècle, des intellectuels juifs ont tenté, en Allemagne, de refaire de l'hébreu une langue vernaculaire qui puisse rivaliser avec l'allemand; l'expérience s'est soldée par un échec. L'hébreu est resté une langue strictement écrite, comprise seulement par des initiés et dotée d'un vocabulaire restreint, archaïque, essentiellement à base biblique et souvent coupé des réalités modernes.

De jeunes juifs, considérés à l'époque comme idéalistes, commencèrent à s'installer en Palestine vers les années 1880. Parmi eux, un immigrant d'origine lituanienne, Eliézer Ben Yehouda (1858-1922) qui a été le pionnier du mouvement pour la renaissance de l'hébreu comme langue parlée. Ayant immigré en Terre d'Israël en 1881, il prône l'usage de l'hébreu dans les foyers et à l'école, crée des milliers de mots nouveaux, fonde deux périodiques en langue hébraïque, est co-fondateur du Comité de la langue hébraïque (1890) et rédige plusieurs volumes d'un Dictionnaire complet de l'hébreu antique et moderne, en 17 tomes, commencé en 1910 et achevé par sa seconde femme et son fils en 1959.

Evidemment, Ben Yehouda puisa dans l'hébreu biblique pour accomplir son oeuvre, mais il emprunta également des milliers de mots à l'arabe, à l'araméen ainsi qu'aux judéo-langues.

En 1880, afin de faire le point sur ses convictions, Ben Yehouda écrivit une lettre ouverte à l'éditeur Smolenski que celui-ci publia dans le mensuel juif viennois Ha-Shah'ar:

Pourquoi en êtes-vous arrivé à la conclusion que l'hébreu est une langue morte, qu'elle est inutilisable pour les arts et les sciences, qu'elle n'est valable que pour les ´sujets qui touchent à l'existence d'Israël'? Si je ne croyais dans la rédemption du peuple juif, j'aurais écarté l'hébreu comme une inutile entrave. J'aurais admis que les maskilim [partisans de l'équivalant juif de l'époque des Lumières (Haskala)] de Berlin avaient raison de dire que l'hébreu n'avait d'intérêt que comme un pont vers les Lumières. Ayant perdu l'espoir dans la rédemption, ils ne peuvent voir d'autre utilité à cette langue. Car, Monsieur, permettez-moi de vous demander ce que peut bien signifier l'hébreu pour un homme qui cesse d'être hébreu. Que représente-t-il de plus pour lui que le latin ou le grec? Pourquoi apprendrait-il l'hébreu, ou pourquoi lirait-il sa littérature renaissante?

Il est insensé de clamer à grands cris: ´Conservons l'hébreu de peur que nous ne périssions!' L'hébreu ne peut être que si nous faisons revivre la nation et la ramenons au pays de ses ancêtres. C'est la seule voie pour réaliser cette rédemption qui rien finit pas. Sans cette solution nous sommes perdus, perdus pour toujours.

[...] Il ne fait guère de doute que la religion juive sera capable de survivre, même en terre étrangère. Elle changera son visage selon l'esprit du moment et du lieu, et son destin sera celui des autres religions. Mais la nation? La nation ne pourra vivre que sur son sol, et c'est sur cette terre qu'elle renouvellera sa jeunesse et qu'elle produira de magnifiques fruits, comme dans le passé.

L'objectif de Ben Yehouda est très clair: l'hébreu ne peut exister que s'il revit au pays de ses ancêtres. En 1881, pour réaliser ses projets, il émigra en Palestine. Ben Yehouda fut le premier juif à parler hébreu à la maison et à élever ses enfants dans cette langue. En plus de mettre ses idées en pratique, il entreprit des appels à la population locale afin d'encourager chacun à parler l'hébreu en famille. Mais il obtint peu de succès, car dix ans après son arrivée en Palestine il ne pouvait compter que sur quatre familles de Jérusalem. Il Il créa, en 1890, la va'ad halashon, la Commission de la langue hébraïque, qui allait devenir, en 1948, l'Académie de la langue hébraïque. Entre 1881 et 1903, quelque 30 000 juifs arrivèrent en Palestine. Cet inlassable artisan de la renaissance de l'hébreu qu'était Ben Yehouda fonda alors, en 1898, un réseau d'écoles hébraïques destinées à enseigner l'hébreu aux nouveaux immigrants. Entre 1910 et 1920, naquirent les premiers enfants dont les parents ne parlaient que l'hébreu à la maison, c'est-à-dire les premiers enfants juifs à ne connaître que cette langue, après cet intervalle de 1700 ans.

Mais les convictions de Ben Yehouda ne lui attirèrent pas seulement des félicitations. Il dut subir les persécutions de la part des juifs ultra-orthodoxes de Jérusalem qui s'opposaient au sionisme et à la renaissance de l'hébreu. Alors que la Palestine était sous le régime de l'Empire ottoman, les ultra-orthodoxes proclamèrent son ´excommunication' et dénoncèrent Ben Yehouda au gouverneur turc ´comme révolutionnaire'. Il fut arrêté et ne dut sa libération que gr,ce à l'intervention du baron de Rothschild.
 torah 2

L'une des oeuvres les plus remarquable de Ben Yehouda fut sans nul doute la rédaction d'un grand dictionnaire de la langue hébraïque. Aidé d'une équipe, il réadapta l'hébreu au monde moderne et publia enfin le Grand Dictionnaire de la langue hébraïque ancienne et moderne, appelé à l'origine le Thesaurus Totius Hebraitatis. Après avoir parcouru quelque 40 000 ouvrages, il réussit à terminer, avant sa mort (en 1922) les cinq premiers tomes (sur un total de 16) de son dictionnaire; les onze autres volumes furent complétés par une équipe d'amis fidèles à son esprit. Fait remarquable, le Grand Dictionnaire contient, pour chacune des entrées, une traduction en allemand, en russe, en français et en anglais, ainsi qu'une indication de la racine arabe correspondante (C. Hagège).

Puis, peu avant sa mort, c'est-à-dire lors de la période du mandat britannique qui commença en 1918, Ben Yehouda réussit à faire en sorte que l'hébreu devienne l'une des trois langues officielles de la Palestine, avec l'anglais et l'arabe. Nous savons aujourd'hui qu'il s'en est fallu de peu pour que l'allemand évince l'hébreu; si ce n'avait été de l'issue de la Première Guerre mondiale et du discrédit qui couvrit l'Allemagne, l'allemand aurait constitué certainement l'une des trois langues officielles de la Palestine. En raison de tout ce qu'a accompli Ben Yehouda, celui-ci est reconnu aujourd'hui comme le ´père de la renaissance de l'hébreu'. C'est en sa mémoire que de nombreux b,timents et quantité de rues portent son nom en Israël.

Entre 1919 et 1947, la population juive tripla et passa à 1,9 million. À partir de 1948, l'immigration juive prit des proportions considérables. Plus de 1,6 million de juifs sont venus trouver refuge en Israël. Cet amalgame d'hommes et de femmes provenant de plus d'une centaine de pays parlaient autant de langues diverses.

L'.tat d'Israël ne ménage pas ses efforts pour promouvoir l'hébreu et aider les immigrants à apprendre cette langue. Le moyen privilégié, c'est l'oulpan, c'est-à-dire l'´école de langue hébraïque' qui dispense en des cours intensifs les bases de l'hébreu parlé et écrit, ainsi que la compréhension, parallèlement aux rudiments de la culture, de l'histoire, de la géographie et de l'instruction civique d'Israël. Cet enseignement a pour objet principal d'aider les nouveaux arrivants à s'intégrer aussi rapidement et aussi aisément que possible dans la vie sociale, culturelle et économique du pays, bref, dans un environnement qui parle l'hébreu. Une session normale dure cinq mois, à raison de 28 heures de cours par semaine. Le nombre des élèves est généralement limité à 20 et les cours comptent trois niveaux: débutant, intermédiaire et avancé. À la fin de leur oulpan, les débutants peuvent espérer maîtriser un vocabulaire d'environ 2000 mots.

Le premier oulpan, l'Etzion, ouvrit ses portes à Jérusalem en 1949. Il en existe aujourd'hui des centaines (au moins 800 oulpanim) dans l'ensemble du pays dispensant des cours à plus de 80 000 élèves et répartis dans près de 350 lieux différents: villes, kibboutzim, usines, hôpitaux, bases militaires, universités, centres communautaires et organismes du gouvernement. Les oulpanim sont gérés par le Département des adultes au ministère israélien de l'.ducation, de la Culture et des Sports. Il existe aujourd'hui des oulpanim spécialisés pour les professionnels, par exemple, pour les médecins, les enseignants ou les comptables, mais également pour les personnes ,gées, les malentendants ou les non-voyants, etc.
En Israël, on compte plus de 25 quotidiens et 400 périodiques de toutes sortes. Avec une population à peine plus nombreuse, certains pays ne disposeraient que d'une dizaine de quotidiens. La société israélienne semble donc hyper-informée. Les quotidiens sont généralement publiés en hébreu, mais plusieurs quotidiens sont publiés en anglais, et un seul paraît en hébreu simplifié. La plupart des magazines sont publiés en hébreu; les autres sont en ´hébreu simplifié', en anglais, en arabe, en français ou dans l'une ou l'autre des langues immigrantes. Le Jerusalem Post publie un hebdomadaire en français. Les journaux arabes sont très peu nombreux et connaissent une faible diffusion. De plus, l'.tat hébreu limite sévèrement la circulation des journaux étrangers, surtout arabes, à l'intérieur des territoires palestiniens dont il contrôle encore les frontières. Ainsi, les échanges de publications entre la Jordanie et la Cisjordanie sont toujours interdits, en dépit d'un accord jordano-palestinien de février 1999.

En 1966, le ministère de l'éducation et de la Culture avait créé une télévision éducative diffusant en hébreu. Mais, étant donné la faible diffusion de cette langue dans le monde, la télévision israélienne ne peut produire elle-même toutes ses émissions. Une grande quantité de sa production est donc d'origine étrangère, essentiellement américaine, et offerte aux citoyens en anglais avec des sous-titres hébreux. Or, les nouveaux arrivants - 38 % des Israéliens - ont beaucoup de mal à lire les sous-titres, puisque l'hébreu, une langue consonantique, ne note pas les voyelles. Il faut une bonne connaissance de la langue écrite pour ´reconstruire' les mots. Afin d'éviter la fuite des téléspectateurs' vers des chaînes câblées en langues étrangères, les principales chaînes israéliennes ont décidé de diffuser des émissions en anglais, en français, en russe, etc., avec des sous-titres en anglais, en russe, en amharique, etc. De plus, afin de contrer la propagande anti-sioniste, le gouvernement a créé dès 1979 une télévision publique en langue arabe. Plusieurs des émissions consacrent une plage horaire quotidienne en arabe (environ 20 heures/semaine); le reste des émissions provient de programmes en hébreu sous-titrés en arabe. Par ailleurs, gr,ce à des fonds de l'Agence juive, le réseau est complété par un service d'émission surtout en ´hébreu simplifié', en anglais, en français et en russe, mais également en yiddish, en judéo-espagnol, en hongrois, en roumain, etc. Les Israéliens peuvent capter par le cable trois chaînes de télévision françaises (France 2, Arte et TV5).

L'écoute radiophonique est très élevée en Israël; le gouvernement en profite pour normaliser l'hébreu, diffuser les mots nouveaux, souligner les erreurs linguistiques, etc. La radio constitue pour nombre d'Israéliens un guide linguistique très utile. Plusieurs fois par jour, la radio et la télévision diffusent en ´hébreu simplifié' des nouvelles à l'intention des immigrants. Les journalistes diffusent généralement les nouvelles en hébreu et traduisent eux-mêmes les nouvelles en provenance de l'étranger. La radio israélienne diffuse, en raison de trois fois par jour, des émissions en anglais, en français, en russe, en amharique, en espagnol, etc
29 IH04523s 

C'est de l'hébreu... et bien autre chose encore !

L'hébreu fait partie de ces langues dites "rares" qui éveillent la curiosité sitôt évoquée. Mais qui donc parle hébreu ? Et où ? Y a-t-il un rapport entre l'hébreu ancien, celui de la Bible, et l'hébreu moderne ? Le professeur d'hébreu connaît bien l'étonnement teinté d'intérêt qui apparaît sur le visage de son interlocuteur lorsqu'il lui apprend que - tenez-vous bien - l'hébreu est enseigné en France dans le secondaire!

Tentons de percer, quelque peu, le mystère.

L'hébreu est l'une des langues alphabétiques les plus anciennes dont nous possédons la trace écrite. Plusieurs trouvailles archéologiques témoignent de la présence de l'hébreu en terre de Canaan (territoire correspondant plus ou moins à celui d'Israël aujourd'hui) plus de mille ans avant Jésus-Christ et les chercheurs s'accordent pour dater le début de la rédaction de la Bible au VIIIème siècle. C'est donc dans cette langue que nous sont parvenus les récits de la création du monde, du déluge, c'est dans cette langue qu'ont été rédigés les textes sur le premier Hébreu et premier monothéiste Abraham, sur Joseph vendu par ses frères, sur Moïse conduisant son peuple vers la liberté, sur David défiant Goliath. La littérature biblique, qui s'étend sur près de huit siècles, est d'une richesse insoupçonnable : récits à caractère historique (les Rois), poèmes (le cantique des cantiques, les psaumes), réflexions philosophiques (l'Ecclésiaste)...

Donc, au commencement, l'hébreu est la langue de la Bible. Mais encore ?

L'alphabet hébraïque comprend vingt-deux lettres dont... vingt-deux consonnes. Les voyelles ne font pas partie de l'ossature du mot, de son sens, et le lecteur doit "deviner" la prononciation. Cette donnée désarçonne parfois le lecteur débutant, d'autant plus que, pour corser les choses, l'hébreu se lit et s'écrit de droite à gauche. Pourtant, peu à peu, la logique presque mathématique de la langue se met en place. Comme les autres langues de la famille sémitique, l'hébreu construit des verbes et des mots autour de racines trilitères (trois lettres) selon des modèles bien précis. Ainsi, très rapidement, le débutant peut lui-même former un verbe à partir d'une racine, comme dans un jeu d'assemblage, de construction.

L'hébreu, oui, mais pour quoi faire ?

- pour connaître la civilisation hébraïque, celle du Livre, et bien entendu, pour comprendre d'où est issue la pensée judéo-chrétienne fondatrice du monde européen au sens large du terme, de sa morale et de ses principes ;

- pour compléter une formation classique (latin, grec) et s'orienter vers des études d'histoire antique, d'archéologie, de langues anciennes ;

- pour participer aux échanges commerciaux et culturels entre la France et Israël.

Par ailleurs, les discussions de paix entre Israël et ses voisins arabes laissent présager un essor économique de cette région du bassin méditerranéen tant par le tourisme que par les investissements des Etats-Unis et de la C.E.E.

Enfin, dans le domaine des nouvelles technologies, Israël occupe une place de leader sur la scène internationale et constitue l'un des pôles d'attraction favoris des industries de pointe. Entre tradition et modernité, de la Bible à Internet, l'hébreu est toujours présent !

 

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 20:45


chantjuif.jpgLa musique juive désigne d'abord la musique liturgique juive ; il s'agit de la musique faite par des Juifs au sein notamment de la synagogue. On pourrait tout aussi bien la nommer musique hébraïque puisque le terme de juif ne vient que tardivement dans l'histoire des Hébreux, ceux-ci ne disparaissant pas pour autant qu'ils changent d'appellation. Pour éviter toute confusion, on gardera le terme de "musique hébraïque" pour la musique juive profane, certes exécutées par des Israélites, mais non pas au sein du culte.

Si la musique hébraïque a beaucoup changé du fait de la diaspora, la musique juive n'a que peu évolué malgré ses trois mille ans d'histoire depuis l'époque des patriarches et des Temples.

Grâce aux découvertes de S. Haik Ventura, qui est arrivée à déchiffrer les signes inscrits sur les manuscrits des Bibles hébraïques, des études ont permis la reconstitution de la gamme musicale hébraïque à 8 sons. S. Haik Ventura a pu retrouver la composante musicale sur laquelle se chantaient tous les textes bibliques, en constatant que la mélodie suivait le sens des mots, donnait un relief au texte pour l'enrichir.

Cette cantilation est très ancienne et remonte à l'époque de l’Exode. Les chœurs exécutaient, probablement à l’unisson, la même mélodie sacrée, d'une composition simple, divisée en une partie masculine et une partie féminine chantée à l'octave supérieure.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 20:06
stageIl existe deux formules de stages auxquels l’on peut prétendre en Israel et par le biais de l’Association Shaar Tsion.
Dans les deux cas, les critères sont une bonne pratique de l’anglais et un diplôme de premier cycle. Ces deux formules sont sous statut touriste n’engageant en aucun cas la prise de nationalité israélienne.
La première formule « stage » correspond à une simple approche de la vie professionnelle israélienne. Le stage a une durée entre 2 mois et cinq mois. Une bourse symbolique peut vous êtes attribuée, s’élevant à 275 dollars par mois. Les stages ne sont pas rémunérés en Israel, tous les frais sont à la charge de l’étudiant, la bourse représentant une aide symbolique de l’Agence Juive. Pour accéder à une demande, veuillez télécharger le dossier intitulé stage, l’imprimer et le remplir ! Nous avons aussi besoin de votre CV en anglais ainsi qu’une lettre de
motivation en anglais précisant vos disponibilités dans le temps ainsi que le domaine dans lequel vous voulez vous expérimenter.  Nous vous contacterons pour vous confirmer la bonne réception de votre envoi et ferons transférer votre dossier au département de stages de l’agence juive en Israël qui rentrerons directement en contact avec vous.
La seconde formule « stage » correspond à un programme complet pour une période d’au moins 6 mois en Israël. Outre l’expérience de vie professionnelle qu’elle vous offre, elle propose un logement, une assurance médicale, des excursions rassemblant des jeunes du monde entier, des cours d’hébreu…
Tout vous est expliqué plus en détail dans la pièce jointe intitulée Carrière +. Ce programme se fait dans le cadre du grand projet Massa qui permet de recevoir une bourse généreuse afin de permettre a chaque étudiant de partir vivre cette expérience unique. L’inscription au programme et la demande de bourse se font par l’intermédiaire de
notre association.
A vous de voir, selon vos disponibilités laquelle des deux formules vous convient.

Bonne chance et bonne continuation.
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 19:28

 


 

Synagogue.jpgLe terme Synagogue (Grec, "sunagôgon", lieu de rassemblement, traduction du terme hébraïque beit knesset) désigne des lieux de culte et d'étude juifs. Ce dernier rôle a si bien caractérisé les synagogues du monde ashkénazequ'on les appelle en Yiddish shul (prononcer "shoule", cf. allemand "Schule", école).

 

Les synagogues comportent habituellement des pièces séparées pour la prière (le sanctuaire principal), de plus petites pièces pour l'étude, et souvent une pièce destinée au rassemblement communautaire (d'où leur nom) ou aux tâches éducatives.

Il n'y a pas de plan préétabli, et l'architecture, tant d'extérieur que d'intérieur, varie grandement. Toutefois, on retrouve généralement les éléments suivants :

  • une arche, l’Aron haKodesh pour les Ashkénazes, l’eikhal pour les Sépharades, où l'on garde les rouleaux de la Torah ; l'arche est souvent fermée par un rideau orné (parokhet) à l'intérieur ou à l'extérieur des portes de l'Arche ;
  • une plate-forme de lecture surélevée, la bimah pour les Ashkénazes, la tébah pour les Sépharades, où la Torah est lue.
    Dans les synagogues sépharades, c'est également de là qu'on dirige l'office. Tout le monde se trouve donc à égale distance de l'officiant. Les synagogues ashkénazes ressemblent davantage à un oratoire, et l'officiant se place derrière un pupitre, "amoud" (Hébreu, pilier) faisant face à l'Arche, au-devant des fidèles. Ceci crée une "hiérarchisation" des rangs, les premiers, les plus proches de l'officiant, revenant aux plus riches ;
  • une Chandelle Éternelle (ner tamid), une lampe, lanterne ou chandelier, maintenue allumée en permanence, en souvenir de la Menorah qui brûlait continuellement dans le Temple à Jérusalem.

D'autres bâtiments d'importance sont les yeshivot, Institutions d'études des textes du judaïsme, ou les mikvé, où se trouvent les bains rituels.


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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 19:16

mur-des-lamentations.jpgIl y a trois offices dans une journée, correspondant aux trois moments du service dans le Temple : Sha'harit (« Prière du matin »), Min'ha (littéralement « oblation de farine ») et Ma'ariv (« prière du soir »).
Le sabbath et les jours saints, un service supplémentaire, le Moussaf (« Ajouté »), est intercalé après la Sha'ahrit.

Les services de prière orthodoxes sont conduits par un hazzan (chantre) ou un shalia'h tzibbour (officiant) en hébreu, avec quelques passages en judéo-araméen. Ils possèdent différentes parties, séparés entre eux par différentes versions duKaddish. L'Unité divine est proclamée soir et matin dans le Shema Israël. La prière proprement dite, récitée debout d'où son nom de 'Amida, est composée en semaine de dix-neuf bénédictions, de sept le sabbath. Hommes et femmes sont séparés, et seule la voix des hommes se fait entendre.
La tenue d'un office nécessite la tenue d'un quorum de dix hommes, le minyan (prononcer « miniane »), car certaines prières nécessitent une réponse collective.
Le culte est réalisé tête couverte. Le matin, l'orant se couvre d'un talit (châle de prière) et noue à son bras ainsi qu'à sa tête les tefilin (phylactères contenant 4 sections de la Torah), sauf le shabbat, où seul le talit est de rigueur.
Chaque shabbat matin, une section de la Torah est lue en public, de façon à avoir lu les 54 sections hebdomadaires de la Torah en une année juive. Une lecture abrégée de la section est également effectuée le lundi et le jeudi précédant le sabbath, ainsi que le samedi après-midi. Seuls les hommes sont appelés à lire la Torah.

Les Juifs non-orthodoxes ont institué diverses variantes en fonction de la communauté. Parmi les plus fréquentes figurent l'abolition de la séparation entre hommes et femmes, permettant à celles-ci de participer à l'office ou de le diriger, et l'invocation des matriarches (Sarah, Rébecca, Léa et Rachel, les épouses des patriarches) ; les femmes peuvent également lire la Torah, et porter talit et tefilin. Le service réformé est sensiblement plus court que celui des orthodoxes, et est parfois conduit dans la langue du pays de résidence, bien que certains conservent l'hébreu.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 19:02

Hommes priant au Mur des LamentationsLe calendrier juif est basé sur un cycle lunisolaire métonien, selon une méthode de calcul instituée par le Sage Hillel II, la détermination du mois à partir de l'observation de la nouvelle lune ayant été abolie à la disparition du Sanhédrin.

  • Le sabbath est un jour d'abstention hebdomadaire, réservé à l'étude et à la prière. Il est inauguré par le kiddoush peu avant le coucher de soleil du vendredi soir et conclu par la havdala à la sortie des étoiles du samedi soir.
    Il joue un rôle majeur, tant dans la vie que dans la pratique religieuse, et s'accompagne d'un important corpus de rites et de lois. Trente-neuf catégories de travaux y sont interdits, parmi lesquels on compte l'écriture, l'allumage d'un feu (et donc de courant électrique), la coupure, l'essorage, la conduite d'un véhicule etc.
    Son caractère joyeux empêche toute manifestation de deuil en ce jour (c'est afin de ne pas transgresser le sabbath que Jésusfut enterré un vendredi après-midi).
  • Les Shalosh Regalim sont trois fêtes de pèlerinage au Temple de Jérusalem instituées par la Bible. Elles correspondent également à des moments-clés de l'année agricole:
    • Pessa'h, la « Pâque juive », commémore l'Exode, et coïncide avec la moisson de l'orge.
      C'est la seule fête à se focaliser sur un office au foyer, le Seder. Les produits au levain sont retirés de la maison avant la fête et interdits de consommation pendant sa durée. Le pain est remplacé par la Matza, pain azyme.
    • Shavouot, la Pentecôte juive, célèbre le don par Moïse des Dix Commandements aux enfants d'Israël rassemblés aux pieds du mont Sinaï et le passage de la récolte de l'orge à celle du froment. La période de 7 semaines (soit 50 jours et 49 nuits) entre Pessa'h et Shavouot est appelée 'Omer et est elle-même soumise à des rites particuliers.
    • Soukkot, la « Fête des Cabanes » commémore les errances des enfants d'Israël dans le désert pendant quarante ans et marque la fin du cycle agricole. Chaque famille doit construire pour l'occasion une cabane temporaire (soucca), en souvenir des habitations temporaires utilisées par les Israélites durant leurs pérégrinations. Les hommes ont pour prescription d'y demeurer le temps de Souccot, d'y manger et d'y dormir.
      Souccot se conclut par Chemini Atseret, la mise en jachère de la terre, et Sim'hat Torah, la « (fête de) la Joie de la Torah », où le cycle annuel de lecture la Torah est conclu pour recommencer immédiatement après.
  • Les Yamim Noraïm (« Jours de Crainte » ou « Jours Redoutables ») désignent la période de 10 jours entre Rosh Hashana, Nouvel An juif, tombant le 1er Tishri, etYom Kippour, le Jour de l'Expiation, qui tombe le 10 Tishri:
    • Rosh Hashana, appelée Yom Terou'ah dans la Bible, est le début de l'année civile juive (l'année ecclésiastique commence au mois de Nissan).
      Elle marque aussi l'entrée dans la période de repentance, qui finit dix jours plus tard à Yom Kippour.
    • Yom Kippour, Jour du Pardon, le jour le plus saint du calendrier juif selon la tradition, est célébré le 10 Tishri. Jour chômé encore plus absolu que le Sabbath (il est pour cette raison appelé Shabbat Shabbaton, Sabbath des Sabbaths), il est consacré à l'expiation, à la prière et au jeûne.

Quatre autres jeûnes ont été institués par les prophètes, en souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem. La fête de Pourim a été instituée à la suite des évènements décrits dans le livre d'Esther. La fête de Hanoukka a quant à elle été proclamée par les Macchabées. Ses rites ont été déterminés par les rabbins, ainsi que deux rites mentionnés dans le Talmud: Tou Bishvat, fête des arbres et Tou BeAv, fête de l'amour et des amoureux.

 

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 18:35

torah.jpgSelon la Torah, Dieu promet à Abraham une terre peuplée par sept nations canaanéennes, et réitère cette promesses à Moïse. Dans le Deutéronome, Moïse revient sur la fertilité de cette terre et les bienfaits qu'elle représente, précise que Dieu donne à Israël une terre habitée, et surtout que c'est par Sa volonté qu'Israël l'acquiert, et non par le mérite du peuple. Bien au contraire, le peuple démériterait-il que Dieu le chasserait de Sa terre comme Il chasse devant eux les Canaanéens. Toutefois, leur exil ne serait pas définitif, et au terme d'une pérégrination d'humiliations et de souffrances, Dieu ramènerait Son peuple sur cette terre.

Des commandements spéciaux se rapportent à la terre d'Israël, tels que celui d'y habiter. La législation doit y est conçue de façon à y vivre au rythme divin, en respectant le repos du septième jour et le repos de la terre de la septième année; l'année suivant sept cycles de sept ans, c'est-à-dire chaque cinquante ans, est une année jubilaire au cours de laquelle les terrains doivent retourner à leurs propriétaires et les serviteurs à la liberté.

Considérée comme propriété inaliénable du peuple d'Israël, cette terre sainte comporte des villes saintes, dans l'enceinte desquelles il est interdit d'enterrer les morts, et des lieux saints, centres importants de l'histoire israélite et juive. Une ferveur particulière entoure Jérusalem, capitale fondée par le roi David, où se situait le Temple de Salomon, sur le mont du Temple et où siégeait le Sanhédrin.

La souveraineté juive sur la terre d'Israël est une constante de son histoire, et les mouvements armés au cours de l'histoire n'eurent que sa restauration pour but, y compris le mouvement sioniste en 1948.

Toutefois, le sionisme, mouvement politique, n'est pas unanimement accepté par les Juifs, tant par des religieux qui le considèrent comme une tentative d'outrepasser la volonté divine, qui peut seule mettre un terme à l'exil, que par des non-religieux qui se sentent davantage intégrés à leur pays d'accueil, et ne reconnaissent pas la légitimité de l'état d'Israël.

 

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 17:06
Jésus passa la majeure partie de son existence et de son ministère en Galilée, parcourant les villes et localités pittoresques mentionnées dans les Evangiles.

Une mosaïque de paysages et de cultures représentés par des Arabes chrétiens et musulmans, des Druzes et des Juifs vivant ensemble dans ce paradis ethnique authentiquement galiléen, attendent le visiteur le long du chemin de Jésus.

Une plaisante randonnée de 3 à 4 jours à travers les beaux paysages escarpés de Galilée. Une expérience de la Terre sainte qui vous laissera des souvenirs impérissables pendant de longues années.

Pour marcher, vos baskets ; pour vous guider, la Bible...

Le ministère du Tourisme a commencé à installer des panneaux indicateurs le long des 65 kilomètres du “Chemin de Jésus” en Galilée qui vous feront découvrir des sites enchanteurs. Partant de Nazareth, le chemin traverse Sepphoris, Cana, les falaises de la vallée d’Arbel, Tabgha, Capharnaüm, le mont des Béatitudes, Tibériade, la mer de Galilée et le Jourdain.

Sea of Galilee

Le Chemin de Jésus propose aux touristes et pèlerins chrétiens l’occasion de fouler le sol que Jésus et ses disciples foulèrent, de respirer l’air ambiant, de contempler la beauté spirituelle des lieux qui furent témoins du ministère du Christ, et de s’associer en esprit au calme et à la sérénité des paysages galiléens.

Sans avoir à courir d’un site à l’autre, à s’entasser dans des autobus, suivez les pas de Jésus en Galilée pendant trois ou quatre jours. Pour les nuits, les options sont nombreuses et variées : hôtels, auberges de jeunesse, camping. Pour boire et vous restaurer, les nombreux kiosques et épiceries que vous trouverez en chemin feront parfaitement l’affaire. Des autobus publics sont à votre disposition dans la plupart des points de départ et d’arrivée.

Principaux points forts du Chemin de Jésus:

  • La découverte des marchés et des venelles de Nazareth, où Jésus passa son enfance. 
  • Une prière dans la basilique de l’Annonciation et une explication sur la raison pour laquelle l’église de la Synagogue porte ce nom. 
  • Une visite à Cana, site des noces au cours desquelles Jésus accomplit son premier miracle : la transformation d’eau en vin. 
  • Tabgha, et sa vue exceptionnelle sur la mer de Galilée, site traditionnel de la Multiplication des pains et des poissons. 
  • La sérénité de Capharnaüm, d’où Jésus partait accomplir son ministère en Galilée.
  • Une escalade du mont des Béatitudes où Jésus prononça son Sermon sur la Montagne. 
  • Une baignade à Yardenit, site où Jean baptisa Jésus dans les eaux du Jourdain.
  • D’innombrables sites émouvants en chemin... des pavements de mosaïque byzantine, les Cornes de Hittin où se déroula la bataille historique des forces de Saladin contre l’armée franque, les vestiges d’habitations du Ie siècle A.D. sur une falaise, des jardins paisibles, une forteresse musulmane du XIIIe siècle, des sources chaudes naturelles... et la liste n’est pas exhaustive.

Capernaum

Selon le mois de l’année où vous emprunterez ce trajet, vous admirerez des anémones sauvages d’un rouge scintillant et des marguerites jaune vif – les “lis” évoqués par Luc (12, 27); les grains et les épines, et la “bonne terre” de la Parabole du Semeur (Matthieu 13, 3-9). De Sepphoris, “ville sise au sommet d’un mont” (Matthieu 5, 14) vous contemplerez un beau paysage.

Des randonnées gratuites
Des randonnées d’une journée sont organisées du lundi au samedi. Départ à 8 heures du matin de la basilique de l’Annonciation. La randonnée comprend une visite au parc national de Tsipori et de ses ruines romaines, d’une forteresse franque et de mosaïques byzantines ; de Cana, de la synagogue d’Arbel datant du IVe siècle, du site du Sermon sur la Montagne et de Capharnaüm, ancien village de pêcheurs qui fut au cœur de la vie et du ministère de Jésus.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 15:10

Bethléem, lieu de naissance de Jésus Christ, est depuis des siècles la destination privilégiée des pèlerins chrétiens : « Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s’appelle Bethléem – parce qu’il était de la maison et de la lignée de David – afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle. » (Luc 2,4-7). *

Church at Shepherds Fields

Principal lieu saint de Bethléem : la basilique de la Nativité, place de la Crèche, fut érigée au-dessus de la grotte où Marie donna le jour à Jésus. Au nord de la basilique de la Nativité se trouve l’église franciscaine de Sainte-Catherine. De cette église des marches mènent à une suite de cryptes, dont l’une est la chapelle Saint-Jérome. Les célèbres Champs des bergers se trouvent à proximité de Bethléem.

Le mont de la Tentation, près de Jéricho : « Alors Jésus fut emmené au désert par l’Esprit, pour être tenté par le diable » (Matthieu 4,1). Ce site est également appelé “mont de la Quarantaine” en référence aux « quarante jours et quarante nuits » pendant lesquels Jésus jeûna (Matthieu 4, 2). Le monastère de la Tentation se trouve à mi-hauteur du sommet de la colline.

Nativity Church Bethlehem

Béthanie, fut le village où vivaient Marie, Marthe et Lazare : « Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe » (Jean 11,1). A Béthanie, Jésus résida dans la maison de Simon le lépreux : « Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux » (Matthieu 26, 6). Une église franciscaine dédiée à saint Lazare, se trouve à proximité du tombeau de Lazare

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 15:02

A Emmaüs, situé entre Jérusalem et Tel-Aviv, se dressent les ruines d’une basilique du XIIe siècle. C’est là qu’après sa résurrection Jésus se joignit à deux de ses disciples sur la route d’Emmaüs : « Et voici que ce même jour, deux d’entre eux faisaient route vers un village du nom d’Emmaüs distant de Jérusalem de soixante stades, et ils conversaient entre eux de tout ce qui était arrivé. Et il advint, comme ils conversaient et discutaient ensemble, que Jésus en personne s’approcha et il faisait route avec eux »(Luc 24, 3-15).

Emmaus

L’Auberge du bon Samaritain commémore le site mentionné par le chapitre 10 de l’évangile selon saint Luc – « de Jérusalem à Jéricho » – et évoqué par Jésus dans la Parabole du bon Samaritain.

Qasr el Yahud est le site du baptême dans le Jourdain de Jésus par Jean-Baptiste : « Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui » (Matthieu 3, 13).

Qumran est un site archéologique parmi les plus fascinants au monde où ont été mis au jour les Manuscrits de la mer Morte.

Massada est un site historique d’une saisissante beauté. Le palais et la forteresse du roi Hérode érigés au sommet de cet éperon rocheux furent témoins, en l’an 73 de l’ère chrétienne, de la dernière résistance contre l’occupant romain, et du suicide collectif des 960 défenseurs juifs retranchés sur ce site pour éviter d’être massacrés par leurs ennemis.

Massada

La mer Morte, point le plus bas de la terre, est mentionnée à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament. La visite du site est fortement recommandée, non seulement pour ses connotations bibliques, mais aussi pour le paysage exceptionnel créé par des concrétions de sel sur son littoral. Selon la tradition Sodome et Gomorrhe seraient situées à proximité.

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Qui Sommes Nous?

  • : Centre de Documentation Hébraïque
  • : L'Évangile est annoncé jusqu'au bout du monde mais il n'est pas encore entendu, même sur la terre qui a vu naître le Prince de la Paix. Pourtant, cette terre possède une capacité peu commune à faire résonner la Parole vivante : ceux qui la parcourent en font l'expérience. Grâce à ce Blog, laissons-nous toucher par la Parole là même où elle a pris chair dans la personne du Fils de D.ieu, en Terre Sainte. Dr Diahou Ben Noah
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